lundi 20 avril 2020

Et toujours les forêts, de Sandrine Collette



Et toujours les Forêts  de Sandrine Collette
Ediré par JC Lattès



Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.

À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.
Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.

SPSP:  Ce roman est une longue quête. Un enfant nullement désiré, abandonné chez une aïeule en la vallée des Forêts. Il revit. Ses études l'entrainement à la ville. Puis un jour la terre se rebelle et se venge de tous les outrages que lui ont fait les hommes. Une quête menée par le héros Corentin qui le mènera à retourner vers ses Forêts Sa remise en question vers l'essentiel, vers son espoir d'une vie renaissante "Et toujours les Forêts".
J'ai aimé cette nouvelle quête du Graal. La nature sera toujours là mais peut-être pas l'Homme mais est-ce grave ?    
                                 
                                                                                                            commentaire Gisèle

Biographie: Sandrine Collette passe un bac littéraire puis un master en philosophie et un doctorat en science politique. Elle devient chargée de cours à l'Université de Nanterre, travaille à mi-temps comme consultante dans un bureau de conseil en ressources humaines et restaure des maisons en Champagne puis dans le Morvan.

Elle décide de composer une fiction et adresse son manuscrit aux éditions Denoël. Il s’agit "Des nœuds d'acier", publié en 2013. Son premier roman rencontre un vif succès critique et public avec 20 000 exemplaires vendus. Il obtient le Grand Prix de littérature policière ainsi que le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne.
En 2014, elle publie son second roman "Un vent de cendres" (chez Denoël)
"Six fourmis blanches" (2015). "Il reste la poussière" (2016) obtient le Prix Landerneau du polar. En 2017 paraît "Les larmes noires sur la terre".