Le Concours 2010 a commencé. Vous pourrez en trouver le règlement sur le site de Sang pour Sang POLAR.
Pour répondre à une remarque: "- les gagnants sont tous du Nord-Isère..." Faux nous avons en 2008 une gagnante de Corse.
Je suis la Présidente de Sang pour Sang POLAR, et la garante du respect du règlement. Les enveloppes garantissant l'anonymat des concurrents sont décachetées une fois les délibérations des jurys et la promulgation des titres et seulement des titres des nouvelles gagnantes . Jamais avant! La joie de la découverte du noms des gagnants est trop importante pour y renoncer. Je regrette pour la concurrente frustrée mais on est primé à Sang pour Sang POLAR pour le plaisir que nous a donné la lecture de la nouvelle est non parce que l'on est résident en Nord-Isère.
Martial et Odette se sont laissés convaincre par un agent immobilier spécialisé en résidences senior. Ils ont quitté leur grise banlieue pour un petit « paradis » taillé sur mesure dans le sud de la France. Les voici, en pionniers des Conviviales, sorte de camp de vacances perpétuel avec villas individuelles toutes conçues à l’identique mais qui leur apporte le premier des conforts, « se sentir bien protégé et en sécurité permanente ».
Pour Odette et Martial, une nouvelle vie commence. Mais assez vite, les défaillances du gardiennage s’ajoutent à l’ennui de l’isolement.
Leurs premiers voisins, Maxime et Marlène aménagent enfin. Puis une femme seule qui n’est pas celle que l’on croit. L’animatrice du club-house, un peu hippie sur le retour, peut entrer en fonction.
Le huis clos devient vite un shaker explosif. À force d’être tenu à l’écart, le monde extérieur avec ses nomades et autres ombres nocturnes finit par terroriser nos résidents. Chacun perd peu à peu son sang-froid. Surtout quand le gardien massacre un chat à coups de pelle ou quand le moindre orage paralyse le système de sécurité.
Les troubles obsessionnels, les blessures secrètes s’affichent jusqu’à ce que la lune, une nuit plus terrible que les autres, se reflète dans l’œil droit du gardien, arraché par une balle perdue…
Coup de chapeau à Pascal Garnier
Avez-vous lu le dernier Pascal Garnier « Lune captive dans un œil mort » ? Déjà le titre vous fait vous gratter la tête. Merci d’ailleurs à ceux ou celles qui sauraient nous traduire les titres des romans, de cet auteur fidèle à Sang pour Sang Polar.
Revenons au contenu, c’est du Garnier pur jus. Avant d’atteindre la dernière page, vous serez vacciné à jamais des résidence sécurisées, du soleil spécial retraités, des animateurs « prévus dans le contrat » et des voisins sympathiques à tout prix.
Nos travers sont traités au vitriol, c’est grinçant à souhait, méchamment moqueur, avec en prime un suspense plutôt déjanté.
Du bon Garnier à déguster cet été dans votre village de vacances entouré de barbelés………..
Nous espérons retrouver Pacal à notre édition 2010 de Sang pour Sang Polar
Deux histoires parallèles, l'une débutant en Norvège, l'autre au Canada, convergent inexorablement vers un cataclysme sans précédent, si ce n'est les grandes extinctions préhistoriques de masse.
Sigur Johanson, un scientifique spécialiste mondial des vers, est chargé de l'analyse d'une espèce totalement aberrante d'un point de vue biologique. Des vers surdimmensionnés, à la morphologie prédatrice, découverts tapissant par millions le plateau continental sous-marin des côtes norvégiennes. Sa meilleure amie, Tina Lund, responsable de prospection pétrolière, s'inquiète de la présence de ces animaux sur des terrains proches de futures usines immergées chargées de remplacer les stations off-shore en perdition. Raréfaction des nappes pétrolifères oblige, les plates-formes maritimes sont condamnées à disparaître. Au Canada, Anawak, un expert en cétacés, et sa collaboratrice Susan travaillent pour financer leurs travaux sur des Zodiac d'observation. Baleines de toutes espèces et orques pacifiques font la joie des touristes lorsqu'ils bondissent hors de l'eau et nagent le long des embarquations. La pêche intensive et industrielle, orchestrée par la Norvège et le Japon en particulier, sous couvert hypocrite de recherches scientifiques, a cependant vidé les océans de leurs habitants. Pour Anawak, Susan et leurs amis, les temps changent, et les heures passées inutilement en mer sous la pluie s'accumulent...
De grand frissons.. Surtout lorsque les informations nous apprennent qu'un ban de méduses de 15km de long sévissent au large des cotes françaises. Si vous hésitez encore à respecter notre planète: lisez ce livre.
« Spencer Quin maîtrise deux langages à la perfection : le chien et le suspense. Courez chez votre libraire et trempez votre truffe dans ce roman atypique qui fleure bon l’humour et la tendresse. »
Stephen King
Moi, c’est Chet, chien-détective. Oui, c’est vrai, j’ai lamentablement échoué aux épreuves de sélection de chien policier, mais bon, sniffer des paquets de drogue au milieu des chaussettes sales, c’était vraiment un boulot de chien ! Non, finalement, je me suis associé avec Bernie, un détective privé un peu cabossé par la vie – divorce, pension alimentaire, fins de mois difficiles, vous voyez le genre, quoi ! Il fait dans la recherche de personnes disparues… Là, on vient de nous demander de retrouver une ado qui a fait une fugue. Fastoche ! Je renifle ses affaires, un sac à dos qui sent le vieux hamburger et le pétard, et nous voilà partis dans la décapotable de Bernie. Lui tient le volant, moi je fais la route truffe au vent. Au fait, il y avait une autre odeur dans les affaires de la gamine. La peur… Là, mon vieux Bernie, il va falloir s’y mettre si on ne veut pas la retrouver en chair à pâté, cette petite !
Notre avis: beaucoup de tendresse entre Chet et son detective de maitre. De l'humour. Très sympa à lire.