vendredi 1 février 2013

Nominé pour Sang pour Sang POLAR 2013


Sonate pour un espion  de Jean-Pierre POCHON
Edité par Robert Laffont

Valta a tout pour réussir. En intégrant la police en 1968, en plein Printemps de Prague, ce fils d'apparatchiks tchécoslovaques a choisi son camp : celui de son père, celui de la Nomenklatura. Il participe ainsi activement à la répression en espionnant les étudiants et les dissidents pragois.
Tout bascule le 16 janvier 1969, le jour ou l'étudiant Jan Palach s'immole par le feu place Venceslas, pour protester contre l'invasion soviétique, devant l'objectif de Valta. En apparence, rien ne change pour ce dernier, qui continue son travail pour les services de renseignements tchécoslovaques, avant d'être promu puis mutéà Paris en 1983. Mais une vague d'écoeurement le transforme en profondeur, un dégoût physique le saisit progressivement, une force sourde le pousse à transmettre à la DST des informations capitales sur les services de renseignements tchécoslovaques en Europe de l'Ouest.
Arrivant à un moment crucial de la Guerre froide, ces renseignements « de très grande qualité» permettront aux services français de faire imploser les services tchécoslovaques et contribueront à la chute du communisme en Europe de l'Est.

Jean-Pierre Pochon est un sexagénaire en pleine forme. Ce retraité de la Police nationale, qui a passé sa carrière dans le renseignement et l’antiterrorisme, publie aujourd’hui le récit de sa première grande traque. Celle d’Action directe (AD). Le 1er mai 1979, le mitraillage du siège de la Confédération nationale du patronat français (la CNPF, ancêtre du Medef) est l’acte fondateur d’AD. Quatre mois plus tard, le commissaire Pochon débarque de sa région angevine à Paris. Il devient commandant de la brigade opérationnelle de la direction centrale des Renseignements généraux.

Notre Avis: Finaliste pour notre concours aucune critique n'est donnée.