
Sonate pour un espion de Jean-Pierre POCHON
Edité par Robert Laffont
Valta a tout pour réussir. En intégrant la police en 1968, en plein Printemps de Prague, ce fils d'apparatchiks tchécoslovaques a choisi son camp : celui de son père, celui de la Nomenklatura. Il participe ainsi activement à la répression en espionnant les étudiants et les dissidents pragois.

Arrivant à un moment crucial de la Guerre froide, ces renseignements « de très grande qualité» permettront aux services français de faire imploser les services tchécoslovaques et contribueront à la chute du communisme en Europe de l'Est.
Jean-Pierre Pochon est un sexagénaire en pleine forme. Ce retraité de la Police nationale, qui a passé sa carrière dans le renseignement et l’antiterrorisme, publie aujourd’hui le récit de sa première grande traque. Celle d’Action directe (AD). Le 1er mai 1979, le mitraillage du siège de la Confédération nationale du patronat français (la CNPF, ancêtre du Medef) est l’acte fondateur d’AD. Quatre mois plus tard, le commissaire Pochon débarque de sa région angevine à Paris. Il devient commandant de la brigade opérationnelle de la direction centrale des Renseignements généraux.
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