L'histoire
se déroule à Libreville au Gabon.Jean Marc Ossavou, 38 ans,est lieutenant de police à la Sureté urbaine.
Enfant, il a perdu sa mère et sa sœur, renversées par un chauffard.
Ce
dernier étant le fils d'un « ponte de la République », ne sera jamais inquiété
pour son crime.
Alors Jean-Marc a choisi de devenir flic dans l'espoir d'obtenir un jour sa vengeance. En attendant, il punit les criminels avec une façon bien à lui
Alors Jean-Marc a choisi de devenir flic dans l'espoir d'obtenir un jour sa vengeance. En attendant, il punit les criminels avec une façon bien à lui
Une
vie bien réglée qu'il partage avec Marie, sa « bonamie »
Une
nuit, alors qu'il roule dans les rues de la ville, il rencontre la belle
Svetlana qu'il ramène chez elle pour lui éviter des ennuis. Le lendemain, quand
il décide de la revoir, il découvre avec stupeur que Svetlana n'existe plus. Il y a deux ans, elle a
été assassinée alors qu'elle rentrait du
travail au petit matin et le coupable court toujours.
Pour Jean-Marc cela signifie que la jeune
femme réclame vengeance. Il décide donc de reprendre l’enquête sans l’accord de
sa hiérarchie. Sa mort restée sans coupable va faire remonter tous ses vieux
démons à la surface. Il y voit comme un message de l’au-delà.
Biographie: Janis Otsiemi est né en 1976
à Franceville, à cinq cents kilomètres de Libreville, la capitale du Gabon. Il
se fait connaître en France en 2009 avec son premier texte, La vie est un sale boulot
(éditions Jigal), couronné par le prix du Roman gabonais en 2010. Depuis, il
n’a de cesse d’écrire des polars, pour montrer et dénoncer la réalité de son
pays. Il est l’auteur de La bouche qui
mange ne parle pas, Le Chasseur de lucioles,
African Tabloïd et Les Voleurs de sexe. Tous ces titres
sont parus chez Jigal. Tu ne perds rien
pour attendre est son premier roman noir à paraître chez Sang Neuf, le
nouveau label polar des éditions Plon.
SPSP:Dans
ce roman Janis Otsiemi utilise un langage bien à lui, issu de son pays natal. On est mis en présence de mots et
d’expressions typiques qui donnent une certaine musique au texte.
Otsiemi
nous livre là une bien noire peinture de la société africaine et des quartiers
de Libreville
Ont
entrevoit des parrains corses qui tiennent des casinos ,(fléau gabonais) au
méme titre que la corruption, la drogue, et pour pimenter le tout, un peu de
surnaturel et de fantastique orchestré par des marabouts et des fantômes.
Ce
polar se lit vite et bien, juste ce qu’il faut pour marquer les esprits, sans
s’ennuyer une seule seconde.