mardi 12 juillet 2016

Christian CARAYON

 Un souffle Une ombre  de Christian Carayon
Edité par Fleuve Noir

Eté 1980 : Justine, adolescente de bonne famille, a eu l'autorisation de ses parents pour aller passer une nuit avec sa cousine et deux copains de classe, en marge de la fête du club nautique local, sur «l'îlot des bois obscurs» au centre du lac de Basse-Misère, dans le sud du massif
Le lendemain matin, ne les voyant pas venir, les parents traversent le lac pour rejoindre l'îlot et découvre l'horreur. Les corps meurtris des enfants, outragés, massacrés. Ils sont tous morts de manière effroyable à l'exception de Florie, la plus jeune, qui ne se remettra jamais de cette nuit.
A Valdérieu, principale agglomération du pays, c'est le choc et rien ne sera plus comme avant. Toute la région est traumatisée par ce fait divers.
Trente-quatre ans plus tard, le meurtrier supposé, croupit derrière les barreaux.
Marc-Edouard Peiresole, chercheur en histoire à l'université de Toulouse, ne croit pas en sa culpabilité. Témoin impuissant du drame alors qu'il n'était que collégien, il décide de retourner sur place et de reprendre toute l'enquête.
Un journaliste, avant de mourir, lui lègue une documentation détaillée de l'affaire.
Après bien des non-dits, des peurs, des traumatismes, la vérité va apparaître 

Biographie : Christian Carayon, agrégé d’histoire et professeur en lycée, vit dans la Sarthe. 
Véritable cinéphile, il est également féru d’écriture depuis son enfance. Il signe son premier roman avec "Le Diable sur les épaules" (Les Nouveaux Auteurs, 2012), un thriller historique se déroulant dans le Tarn, finaliste du prix du jury du Polar historique de la revue "Ça m’intéresse-Histoire". 
Son dernier livre, "Un souffle, une ombre", paraît en 2016 chez Fleuve Éditions. Les droits en langue étrangère ont déjà été cédés dans plusieurs pays. 

SPSP : Après un début trop descriptif. Le héros, Peirescole, s'attarde trop sur les cotés psychologiques et en fait presque une thérapie personnelle. Ce qui peut paraître un peu lourd. Christian Carayon nous embarque dans un souvenir noir, un événement qui a marqué toute un village avec une fin inattendue. Mais avec100 à 200 pages de moins le roman aurait gagné en dynamisme .

mercredi 6 juillet 2016

Philippe HAURET

Je vis, je meurs  de Philippe Hauret
Edité par Jigal

Serge retraité, la soixantaine, veuf désabusé, picole tranquillement en jouant aux échecs avec Hamid dans un troquet du quartier. 
Là, il remarque Janis, la serveuse, âgée de vingt ans, paumée, elle vit
avec José, homme violent, mêlé à un trafic de drogue, qui la cogne.
Serge en est sur. Il doit sauver Janis des griffes de son brutal amant et donner un sens à son

existence.
Ces deux là vont vivre une cavale avec aux trousses une bande de tarés, Carlos et Sammy, dealers et petits caïds de la cité.
Le lieutenant de police, Franck Mattis va mal. Père divorcé, défaillant, il essaie sans grand succès de se guérir de diverses addictions: drogue, sexe,jeux, alcool.
Son rendement au travail s'en ressent. Son coéquipier Rémi doit lui sauver la mise de plus en plus souvent.
Ses dettes de jeu grossissent plus vite que ses rentrées d'argent.et ses créanciers ne sont pas très patients. Franck veut retrouver un peu d'estime de lui même et renouer avec son fils.
En enquêtant sur une affaire de drogue, il croise la route de José (petit ami frappeur de Janis) avant que celui ci ne disparaisse.

Biographie : Bien que né en 1963 à Chamalières, Philippe Hauret passe sa tendre enfance sur la Côte d’Azur, entre Nice et Saint-Tropez, avant de remonter progressivement, suite aux divers aléas de la vie parentale, vers les brumes d’une banlieue parisienne… Études chaotiques, errements divers, voyages et autres expédients, puis arrive une série de petits boulots – tous plus anachroniques et enrichissants les uns que les autres – à même de forger le caractère et l’expérience d’un futur auteur de polars ! Ayant depuis réussi à canaliser cette folle énergie, il travaille désormais pour la bibliothèque d’une université.

SPSP : Ce roman nous présente des vrais gens, de la vrai vie, avec leurs cœurs, leurs désirs, leurs doutes, leurs bêtises, mais qui, tous ont la volonté de vouloir changer d'existence. Le fric, le pouvoir, l'amour, la drogue, la cavale, la mort
Avec ses personnages criants de vérité, Philippe Hauret nous tient en haleine jusqu'au bout du livre.