vendredi 12 août 2016

Louise MEY

Les Ravagé(e)s de Louise Mey
Edité par Fleuve Noir

Alexandra, «Alex» Duesco, flic, mère célibataire, alcoolique, officie aux crimes et délits sexuels d'un commissariat de quartier du nord de Paris.
Epaulée par Marco Cantera, un homme honnête et fidèle qui tient énormément à sa coéquipière, à qui il reproche (au départ du moins) de vouloir le garder à distance.
Malgré leur relation «personnelle», ces deux personnages restent toujours très professionnels et prêts à tout pour protéger l'autre.
Supervisée par le commissaire Blondeau, entourée d'une flopée de flics et bientôt filmée par un jeune loup soi-disant documentaliste, armée d'un courage à toute épreuve, Alex mène ses investigations du mieux qu'elle peut.
Dans le cadre de son boulot, elle se retrouve chargée d’enquêter sur des violences (coups, viols...) faites à des hommes dont certain refusent de porter plainte.
Camille «Kirko» Wreskansky, un livreur, à été retrouvé dénudé et battu comme plâtre. Andréa Carrout (un homme), s'est fait violer au sortir d'une boîte de nuit.
Il semblerait bien que quelqu'un cible volontairement les hommes.
Et les choses ne semblent pas se calmer car chaque jour, Alex et son coéquipier, se retrouvent avec une nouvelle affaire d'agression violente sur des hommes.
En enquêtant sur ces victimes, ils découvrent que ce sont loin d’être des enfants de choeur.

Mais qui donc a bien pu décider de s'en prendre à eux ?

Biographie: le premier thriller de Louise Mey, jeune auteur de 33 ans qui vit et travaille à Paris.

SPSP: On s'attache rapidement aux héros, Alex et son partenaire Marco, révoltés par tant d'horreur, de viols, de manque de moyens pour aider les victimes et punir les agresseurs.
Agressions sexuelles, peurs, relations hommes-femmes, internet, facebook sont les thématiques abordées par Louise Mey dans ce premier roman.
L'auteur s'est beaucoup documentée et les chiffres de viols, d'agressions, de harcèlement donnent le vertige.
L'originalité du roman c'est que ce sont des hommes qui sont agressés et la police est sommée de bouger et de trouver rapidement les coupables. Plus l’enquête traîne, plus la terreur s'empare des hommes.